Depuis près de 45 ans, tout employeur qui licencie un salarié est tenu de lui en indiquer les raisons dans une lettre de licenciement. Une fois cette lettre notifiée au salarié, l’employeur ne pouvait pas compléter par la suite les motifs qu’elle contenait. Il appartenait donc à l’employeur d’être, une fois pour toute, suffisamment concret et précis dans l’énoncé des motifs ayant présidé à sa décision de rompre le contrat de travail du salarié. Mais cela, c’était avant ! En effet, l’ordonnance n°2017-1718 du 20 décembre 2017 a institué au profit de l’employeur un véritable « droit à l’erreur » en matière de…